Marie-Claude CASABO

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VARENGEVILLE-SUR-MER
Marie-Claude Casabo expose ses toiles à la Cidrerie

La Cidrerie du château de Varengeville-sur-Mer accueille, ce week-end encore, les toiles de Marie-Claude Casabo qui expose dans la région pour la première fois.

Cette enseignante rouennaise ne choisit pas la facilité, ni les chemins tout faits du figuratif: ses œuvres demandent un travail de réflexion de sa part comme de celle des promeneurs qui viennent voir son travail.

Car le maître mot de cette artiste, c'est bien le travail : « La peinture, ce n'est que du travail », aime-t-elle à souligner. Sa démarche est, en effet, très structurée, même si l'artiste se donne, bien sûr, des plages de liberté.

Certaines des oeuvres de Marie-Claude Casabo, les grands formats notamment, ressemblent au premier abord à des murs où l'auteur aurait peint des formes géométriques, des ronds, des hachures, selon son gré et son inspiration du moment.

Couleurs claires

Les couleurs sont assez claires, sans jamais heurter par une violence quelconque : des gris, des beiges, des bruns clairs, un peu de bleu, de rouge ou de vert. Elles se fondent dans l'ensemble du travail, mais un regard plus précis laisse apparaître un sens aigu du rythme et de l'équilibre dans leur utilisation.

Marie-Claude Casabo cherche aussi à dire clairement ce qu'elle fait à ceux qui ont la curiosité de se pencher sur ses toiles : celles-ci sont données, avec leur titre, leur format, leur date, leur mode de création. « Je trouve normal et honnête de dire à celui qui achète ou qui regarde comment c'est fait et pourquoi. » Tout se passe comme si l'artiste vivait la réalisation de chacune de ses œuvres, à la fois comme un rituel et comme un moment unique : Marie-Claude Casabo commence par dessiner sur des rectangles de papier de soie, des dizaines de rectangles qu'elle colle ensuite sur la toile. Elle les superpose, les travaille par marouflage, les gratte, les déchire, les assemble et s'arrête quand elle est satisfaite du résultat. « Mais on pourrait aussi continuer, car je me donne cette liberté de m'arrêter quand je le veux. Et je n'aime pas les formats fixes, ni les cadres trop stricts. D'ailleurs, mes formats sont aléatoires dans leurs dimensions », confesse-t-elle.

Ce curieux mélange d'harmonie, de liberté et de contrainte a des séductions incontestables.

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